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>> Treize échevins font cause commune

Nos pouvoirs locaux ont-ils un rôle à jouer dans les relations Nord-Sud ? Oui, répondent en chœur 13 échevins qui ont décidé d'unir leurs forces.

Treize communes bruxelloises ont pour la première fois décidé de mener, ensemble, une campagne de sensibilisation aux relations entre les pays du Nord et du Sud. Du 14 au 19 mars, elles vous proposent de découvrir leurs actions par le biais d'une brochure, de débats et d'animations diverses.

A l'origine de cette aventure, le Ville de Bruxelles, qui, en 2001 décide de se lancer dans la coopération avec le Sud. Nous avons assez vite constaté que les outils communaux n'étaient pas des plus pratiques pour mener une telle politique, entame Bruno De Lille (Groen !), l'échevin des relations Nord-Sud. La Ville fait alors appel à l'expertise de plusieurs de ses voisines et trouve des réponses à ses questions. Confrontées aux mêmes problèmes que nous, d'autres communes avaient déjà inventé des solutions intéressantes. Nous avons alors eu l'idée de nous réunir, sachant que nous avions apprendre les unes des autres.

C'est l'Association des villes et communes de Bruxelles qui se charge de jouer les coordinateurs, de convaincre les uns et les autres de dépasser les clivages politiques et le « chacun dans son coin ».

Le but étant d'échanger nos informations et d'organiser une action plus large comme celle que nous menons aujourd'hui, dit encore Bruno De Lille. Chacun reste maître sur son territoire mais, ensemble, nous sommes plus forts pour faire entendre notre voix.

Echevin des relations Nord-Sud à Etterbeek, Michiel Vandenbussche rappelle que la politique communale de coopération au développement est née dans les années 80. Au fil du temps, les pouvoirs locaux se sont rendu compte qu'ils pouvaient agir en tant qu'acteurs directs. Cette approche implique une plus grande responsabilisation des acteurs locaux tant au Nord qu'au Sud, une meilleure répartition des tâches et une plus grande durabilité des interventions.

Un des axes majeurs de la campagne menée du 14 au 19 mars est ainsi de décliner l'action menée par les pouvoir locaux. Si nous ne pouvons interférer dans le travail des ONG, nous avons des atouts majeurs comme celui de faire participer nous citoyens aux actions menées, embraie Serge De Patoul, échevin des relations internationales à Woluwe-Saint-Pierre. Plusieurs communes ont développé des conseils consultatifs qui permettent à chacun d'apporter ses idées et ses compétences et donc de contribuer à la réalisation de microprojets. Un exemple parm d'autres : la récolte de lunettes. On a souvent une quantité de paires qui traînent dans les placards et prennent la poussière alors qu'on pourrait offrir une seconde vie à ces lunettes mais aussi à celui qui les protera.

Le travail de sensibilisation peut commencer dès l'école. Pour permettre à nos bambins de découvrir la réalité de quelqu'un qui vit au Sud. Et vice versa. Pour ouvrir les esprits et créer un intérêt qui subsistera dans le temps.

08-03-2005
Bron : Le Soir