M.B.
« Comme échevin de l'Egalité des chances, j'ai estimé
que je devais aussi m'occuper des rapports hommes-femmes », explique
l'échevin (Agalev) Bruno De Lille. « Or, le 11 novembre est
la journée nationale des femmes. L'an passé, on avait organisé
un débat. Pour cette année, je me suis demandé que
faire pour soutenir les associations de femmes, pour les rendre plus visibles.
Et j'ai décidé de les contacter en essayant de chercher un
thème
»
Vous avez finalement
retenu la lutte contre toutes les formes de violence faites au femmes
« Quand on parle avec les associations, elles disent toutes que si,
officiellement, hommes et femmes ont les mêmes droits, il existe beaucoup
de discriminations et beaucoup de violences faites aux femmes. »
Le programme de la
quinzaine est fourni
«La réaction a été
énorme ! Cela montre qu'il y avait un besoin de parler de cela. Chaque
association disant enfin, on va parler de cela, enfin quelque chose d'officiel,
dépassant en ampleur ce que nous petite organisation peut organiser. »
Mais quel est le public
visé ? « Il y a des actions qui sont prévues pour un
public très large (comme la marche nationale du 22/11). Mais d'autres
actions sont prévues pour les femmes et même celles qui ont
des problèmes (comme les stages d'autodéfense). Il y a aussi
des activités organisées spécifiquement pour les travailleurs
sociaux. Ils sont en première ligne, de bonne volonté mais
pas toujours au courant de tout ce qui existe. D'où les séances
d'informations spécifiques pour eux. »
Votre objectif ? «
Le plus important est qu'on va parler de cette problématique car
c'est un des rares tabous encore dans notre société. »
Et l'édile pense
déjà à des séances de formations pour apprendre
les bons réflexes au personnel de la Ville en contact avec des femmes
victimes de violence.
10-11-2003
bron : La Capitale
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