« Pas trop vite » ! Tel fut Ie cri lancé par la plupart des personnes qui ont tenté, jeudi, sur la Grand-Place, l'expérience de se promener les yeux bandés en compagnie d'un labrador ou d'un golden dressé pour accompagner les aveugles. Pendant toute la journée, l'Association socialiste de la personne handicapée a proposé aux promeneurs de revêtir durant quelques minutes Ie manteau de handicapé, que ce soit de la vue ou des membres. Outre les yeux bandés et Ie chien, ils pouvaient encore s'asseoir dans une voiturette et (tenter) d'avancer, de tourner, de monter et de descendre Ie long d'un petit parcours des plus simples. Et tant les faux aveugles que les faux chaisards ont été étonnés, et souvent même sidérés : pas facile, oh non ! La VilIe avait volontiers avalisé cette opération a laquelle a participé, avec adresse d'ailleurs, Bruno De Lille, l'échevin bruxellois de l'équité des chances. L'Association avait mis sur pied plusieurs animations visant a faire mieux comprendre la vie quotidienne des personnes handicapées. Cette journée fait partie d'une grande campagne de 15 jours, soutenue par Francoise Dupuis et Evelyne Huytebroeck, au cours de laquelle 7.000 décideurs de la vie quotidienne (politiques, architectes, etc.) ont été approchés. (JCI.)
15-10-2004
bron: Le Soir
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