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>> Cabaretteksten (uit de periode dat ik zelf op de planken stond) >> “Bruxelles résolument pour les initiatives bi-communautaires" |
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En signant des conventions avec 14 associations flamandes et bi-communautaires, la Ville de Bruxelles entend ouvertement contester l'option défendue par le ministre flamand de la Culture et des Affaires bruxelloises Bert Anciaux selon laquelle les initiatives bi-communautaires ne fonctionnent pas à Bruxelles, a affirmé hier l'échevin flamand de la Ville de Bruxelles Bruno De Lille (Groen !). Bert Anciaux a notamment évoqué cet argument pour justifier ses revendications dans le dossier du centre culturel Flagey qu'il souhaite voir géré de manière dominante par la Communauté flamande. A l'occasion de la signature par la Ville et les 14 associations culturelles des accords qui donnent aux secondes un accès aux subsides de la première moyennant certaines conditions, l'échevin écologiste flamand a reproché à Bert Anciaux d'entretenir peu de contacts avec les associations culturelles bruxelloises flamandes. « Nous ressentons quant à nous qu'il n'y a pas un Bruxellois flamand qui souhaite s'isoler sur une île », a affirmé à ce sujet Bruno De Lille, rejoint dans cette analyse par l'échevin de la Culture Henri Simons (Ecolo). Celui-ci a notamment mis en exergue comme autant de signes de réussite donnant tort à Bert Anciaux, les initiatives bi-communautaires telles que le ‘Kunstenfestival des Arts' ou encore la ‘Monnaie'. Bruno De Lille considère que l'accord conclu entre la Ville et le secteur culturel flamand constitue l'affirmation d'un choix politique en faveur d'une ville bilingue. « Nous optons pour des initiatives ouvertes à toutes les communautés et par exemple d'expression bilingue, contre les choix d'Anciaux », a-t-il commenté. D'après lui, ces initiatives sont en outre reconnues par la Commission Communautaire flamande ou par la Communauté flamande. 22-12-2004 |
