Un gratin de récitants – eve arnaud, François Mairet, Monique Dorsel, Charles Kleinberg – a été réuni jeudi soir à l'hôtel de ville de Bruxelles, à l'invitation de Bruno De Lille, échevin de l'Egalité des chances et de la solidarité internationale.
En une soirée exceptionnellement diversifiée, c'était la fête à la poésie de Juliette Aderca (d'origine roumaine, bretonne, belge) pour la sortie de son dernier reçeuil « Ombres en camaîeu » (éd. Eole).
Cette poésie, qui parle de l'aventure humaine « par-delà les pôles de l'esprit », a été dite (aussi en traduction néerlandaise), chantée (Ismini Giannakis), dansée, mimée (Catherine de Kegel), prolongée par le tambour africain (Marc Maîkissa) ou la flûte (Karen Boussemacre) et la harpe (Cécile Robbe), de Donizetti à Joseph Jongen, en passant par Pelemans, Hoyois, Wygthie …
Organisée à la maison culturelle belgo-roumaine (Arthis), cette soirée s'était ouverte par la frénésie des danses roumaines du groupe Vitrifolk, et refermée sur une dynamique différente : le « jazz-poème » de Lysa Dee, une voix nouvelle-née dont on reparlera sûrement.
11-02-2005
bron: La Libre Belgique
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